jeudi 14 mars 2024

Communiqué Administratif Important aux nouveaux étudiants

 


CONSORTIUM INTERNATIONAL DES PROGRAMMES D’ÉTUDES 

COTUTELLE DE CDTAP UNIVERSITÉ ET INSTITUT MALEUKAH


PROGRAMMES D’ÉTUDES TECHNIQUES, SUPÉRIEURES ET UNIVERSITAIRS EN LIGNE



Communiqué Administratif Important



Cher inscrit,


Le Directoire du Consortium International CDTAP-MALEUKAH des Programmes d’Études en Ligne (CCMPL) vous salue dans le Très Précieux Nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. C’est  l'occasion de vous accueillir au sein de la Grande Famille CDTAPienne et MALEUKAHienne. Félicitations de vous offrir l’opportunité de faire des études de haute qualité, de niveau international, pratiques, interdisciplinaires, flexibles et pas cher


L’Université prend ainsi l’avantage de vous  communiquer La Date Officielle de l’Ouverture de la Nouvelle Session fixée au Samedi 13 Avril 2024 Dieu Voulant. Le lien zoom de la rencontre sera disponible sur notre site environ deux semaines à l’avance.  


Cependant, vous etes tenus de verser LA TOTALITÉ DES FRAIS DES OBLIGATIONS ANNUELLES AVANT 30 MARS 2024 Dieu voulant, si vous souhaitez changer votre statut d’INSCRIT en statut d’ETUDIANT DÉFINITF du Programme d’Etudes à CDTAP-MALEUKAH. Les informations dont vous avez besoin pour acquitter los frais sont disponibles sur notre site. Vous pouvez par ailleurs contacter un de nos responsables présents dans votre zone. Autrement, contactez-nous à nos numéros de contact, ou utilisez notre courriel (e-mail).


Rassurés que vous agirez avec diligence pour devenir ETUDIANT DÉFINITIF, nous vous encourageons, chers étudiants, de prendre au sérieux vos études jusqu’à leur terme, et surtout d’avoir un bon démarrage en avril prochain sDv! Par-dessus tout, servez le Seigneur, aimez l’Eglise, chérissez vos proches, servez l’humanité et vos communautés, efforcez-vous d’etre l’exemple de vos engagements et de vos études, sachant que Christ est en route et que nous lui rendrons compte de tout!

Vous etes dans nos prières, dans nos pensées et dans nos coeurs.




En LUI, 



SERVICES ADMINISTRATION-FINANCES-PARTENARIAT

DU DIRECTOIRE DE LA COTUTELLE CDTAP-MALEUKAH



dimanche 10 mars 2024

HISTOIRE ET CIVILISATION SELON ARNOLD TOYNBEE

 


HISTOIRE ET CIVILISATION SELON ARNOLD TOYNBEE

Toynbee a produit une théorie générale de l'histoire et de la civilisation. L'histoire comparée est son domaine de prédilection. La question se pose de savoir si celui-ci doit être rangé dans la catégorie des historiens ou des sociologues. Selon Robert Bierstedt, la question « n'est pas de savoir si A Study of History appartient à l'histoire ou à la sociologie mais seulement de savoir si c'est une bonne sociologie ou une mauvaise sociologie »1". Interrogé à ce sujet par Matthew Melko dans les années 1960, il se définissait de lui-même comme un sociologue

Biographie

Fils d'Harry Toynbee et frère de Jocelyn Toynbee, Arnold Joseph Toynbee était le neveu d'un grand historien de l'économie, Arnold Toynbee, avec lequel il est parfois confondu. Né à Londres, Arnold junior a fait ses études au Winchester College et au Balliol College. Il y a commencé sa carrière d'enseignant en 1912, qu'il a ensuite poursuivi à l'Université de Londres, à la London School of Economics, et à l'Institut royal des affaires internationales (RIIA) à Chatham House. Il a été directeur des études au RIIA (1925-1955) et professeur de recherche d'histoire internationale à l'Université de Londres.

Il a travaillé au British Foreign Office pendant la Première Guerre mondiale, et fut délégué à la Conférence de la paix de Paris en 1919. Avec son assistante de recherche, Veronica M. Boulter, qui fut aussi sa seconde femme, il était coéditeur du rapport annuel du RIIA Revue des affaires internationales. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a à nouveau travaillé au Foreign Office et a participé aux pourparlers de paix après la guerre.

Il a été marié une première fois avec Rosalind Murray (en), fille de Gilbert Murray ; ils ont eu trois fils, dont Lawrence et Philip Toynbee (en). Puis il a divorcé et s'est marié avec Veronica Boulter en 1946.

 Idées et approche de l'histoire

L'œuvre de réflexion de Toynbee sur la genèse des civilisations est inclassable. Son approche peut être comparée à celle de Oswald Spengler dans Le Déclin de l'Occident. Il n'adhère pas cependant à la théorie déterministe de Spengler selon laquelle les civilisations croissent et meurent selon un cycle naturel.

Toynbee présente l'histoire comme l'essor et la chute des civilisations plutôt que comme l'histoire d'État-nations ou de groupes ethniques. Il identifie les civilisations sur des critères culturels plutôt que nationaux. Ainsi, la « civilisation occidentale », qui comprend toutes les nations qui ont existé en Europe occidentale depuis la chute de l'Empire romain, est traitée comme un tout, et distinguée à la fois de la « civilisation orthodoxe » de Russie et des Balkans comme de la civilisation gréco-romaine qui a précédé.

Une fois que les civilisations sont délimitées, Toynbee présente l'histoire de chacune d'entre elles en termes de défis et de réponses. Les civilisations surgissent en réponse à certains défis d'une extrême difficulté et alors que les « minorités créatrices » conçoivent des solutions pour réorienter la société entière. Défis et réponses peuvent être physiques. Ce fut, par exemple, le cas lorsque les Sumériens exploitèrent les marais insalubres du sud de l'Irak en organisant au Néolithique les habitants dans une société capable de mener à bout des projets d'irrigation de grande ampleur. Ils peuvent être sociaux, lorsque par exemple l'église catholique a résolu le chaos de l'Europe post-romaine en enrôlant les nouveaux royaumes germaniques dans une communauté religieuse unique. Quand une civilisation arrive à relever des défis, elle croît. Sinon elle décline.

« Les civilisations meurent par suicide, non par meurtre. »

La minorité dominante ne peut construire l’imposant appareil de l’État universel sans imposer son autorité et exiger la soumission : son action est donc basée sur la force et la répression. En conséquence d’une civilisation qui a cessé de séduire pour contraindre se forment deux types de prolétariats : un prolétariat intérieur constitué des sujets de la minorité dominante et un prolétariat extérieur constitué des peuples primitifs ou barbares sur lesquels la civilisation exerce un attrait. Toynbee souligne également le rôle essentiel de la religion dans la séparation des prolétariats : le prolétariat intérieur crée une religion supérieure, ou Église universelle, tandis que le prolétariat extérieur manifeste son nationalisme par l’intermédiaire de religions dérivées ou de l’hérésie. En fait, face à l’action coercitive de la minorité dominante, l’Église universelle représente l’échappatoire du prolétariat intérieur quand le prolétariat extérieur répond par la violence. Il en résulte un affrontement prolongé opposant l’État universel aux bandes de guerriers barbares.

Toynbee avait une grande admiration pour Ibn Khaldoun et en particulier pour le Muqaddima, préface de l'histoire universelle de Khaldoun. Il admirait aussi énormément le prophète Baha'i, Baha'Ullah, tout en mettant en garde les Baha'is, tout comme John Charles Taylor, des dangers d'un fonctionnement sous la forme d'une organisation et non pas à titre individuel (« each individual has to place the plaques ») conformément au message du Prophète[citation nécessaire].

La théorie des cycles, point commun entre Spengler et les auteurs traditionalistes comme Julius Evola, est formellement critiquée par Toynbee, qui lui reproche son aspect mécanique et néo-déterministe. Pourtant, « ruse de la raison » dans le langage de Hegel, il apparaît que la théorie des cycles resurgit dans la réflexion mythologisante et spiritualiste de Toynbee, en particulier par son adhésion à une vision platonicienne de cette genèse. La présence englobante de la théorie traditionnelle du Yin et du Yáng renforce cette ruse de l'esprit. Toynbee se refuse de la même façon à un chiffrage chronologique des trois périodes de la genèse d'une civilisation. Voir dans l'histoire l'incarnation de rythmes dictés par des principes métaphysiques qui qualifient le temps avant de le quantifier le rapproche ainsi malgré tout de la vision mécanique et donc déterministe dont il cherche pourtant à se distancier car dès lors qu'on admet dans le raisonnement des principes à la source de la succession des événements, il en découle naturellement que ces mêmes événements soient déterminés et déterminables à l'avance, la précision chronologique étant réduite à un détail technique finalement (c'est la fondation même de la vision cyclique du temps partagée par les astrologues et que l'on retrouve effectivement chez Platon, minutieusement décrite dans le Timée : "Dieu résolut donc de faire une image mobile de l'éternité ; et par la disposition qu'il mit entre toutes les parties de l'univers, il fit de l'éternité qui repose dans l'unité cette image éternelle, mais divisible, que nous appelons le temps.").

Classification des civilisations selon Toynbee

·         Civilisations épanouies

o    Civilisations indépendantes

§  Sans relation avec d'autres civilisations

§  Amérique centrale

§  Andins

§  Non « affiliées » à d'autres civilisations

§  Suméro-accadiens

§  Égyptiens

§  Égéens

§  Indusiens

§  Chinois

§  « Affiliées » à d'autres civilisations

§  Syriens                // Suméro-accadiens, Égyptiens, Égéens et Hittites

§  Helléniques            // Égéens

§  Indiens                // Indusiens

§  Africains              // Égyptiens puis Islamiques puis Occidentaux

§  Chrétienté orthodoxe   // Syriens et Helléniques

§  Occidentaux            // Syriens et Helléniques

§  Islamiques             // Syriens et Helléniques

o    Civilisations satellites

§  Mississippi     ← Amérique centrale

§  "Sud-Ouest"     ← Amérique centrale

§  Andins du Nord  ← Andins

§  Andins du Sud   ← Andins

§  Élamites      ← Suméro-accadiens

§  Hittites        ← Suméro-accadiens

§  Urartu        ← Suméro-accadiens

§  Iraniens        ← Suméro-accadiens puis Syriens

§  Méroé         ← Égyptiens

§  Coréens         ← Chinois

§  Japonais        ← Chinois

§  Vietnamiens     ← Chinois

§  Italiques     ← indo-européens apparus en Italie au IIe millénaire av. J.-C.

§  Asie du Sud-Est ← Indiens (puis Islamiques en Indonésie & Malaisie)

§  Tibétains       ← Chamanes puis bouddhistes du Tibet et des régions voisines

§  Russes          ← Chrétiens orthodoxes puis Occidentaux

§  Nomades         ← civilisations sédentaires voisines des steppes eurasiennes et africaines

·         Civilisations avortées

o    Pré-syriens                            → éclipsés par les Égyptiens

o    Chrétienté nestorienne                 → éclipsée par les Islamiques

o    Chrétienté monophysite                 → éclipsée par les Islamiques

o    Chrétienté de l'Extrême-Occident       → éclipsée par les Occidentaux

o    Scandinaves                            → éclipsés par les Occidentaux

o    État-cité occidental du monde médiéval → éclipsé par la civilisation occidentale moderne

« La classification de Toynbee, très historique et faisant une large place aux grandes religions, agents de palingénésie, a pu être critiquée dans son esprit comme dans son détail, notamment quand elle aboutit à individualiser des civilisations "régionales" se réduisant à un peuple, mais elle fournit finalement une morphologie et une typologie méthodologique du phénomène des civilisations, et conduit à une rare vision de synthèse planétaire de la métamorphose des sociétés auxquelles beaucoup d'historiens rendent encore hommage. »

— Roland Breton, Géographie des civilisations, Paris, 2, 1991, 127 p. (ISBN 978-2-13-043707-9BNF 36652908), chap. 2317

Influence

Les idées de Toynbee ont connu une certaine mode (il a fait la une de Time Magazine en 1947). Elles ont pu être une des causes premières du climat intellectuel de la guerre froide. Toynbee a probablement eu plus d'influence sur les penseurs asiatiques, par exemple au travers de ses dialogues avec Daisaku Ikeda, président du mouvement bouddhiste Soka Gakkai International. Quelques-uns de ses concepts comme celui d'« État successeur », et dans une moindre mesure celui de « prolétariat externe » peuvent être retrouvés dans les travaux d'autres auteurs[Qui ?].

Si le processus suivi par chaque civilisation est analogue et suit une trajectoire cyclique, cette répétition périodique n'exclut pas un mouvement plus général, progressif, un sens de l'histoire qui se définit, en termes métaphysico-religieux, comme un rapport à la transcendance. Dans cette perspective, les grandes religions (et pas seulement le christianisme) ne sont pas de simples phénomènes de civilisation, mais les manifestations privilégiées de la marche spirituelle de l'humanité.

Dans les derniers volumes de A Study of History, les présupposés théologiques de la pensée de Toynbee s'affirment nettement. Les civilisations n'ont d'importance, en définitive, que par leur apport religieux. En ce sens, l'apparition des Églises universelles, qui correspond à la désagrégation des civilisations, peut être pour ces dernières l'occasion d'une transfiguration et d'une palingénésie, c'est-à-dire d'un passage du plan historique au plan métahistorique. Dans la plus pure tradition augustinienne, Toynbee assigne donc à l'histoire la fonction de réaliser les plans de la Providence divine et d'œuvrer à l'instauration de la Cité de Dieu.

Ce glissement, de plus en plus affirmé, d'une problématique qui se voulait scientifique à une méditation s'appuyant sur une foi religieuse syncrétiste, n'a pas manqué d'être dénoncé. D'une façon générale, l'accueil des historiens à l'œuvre de Toynbee a été extrêmement critique. Les erreurs et les lacunes sont nombreuses, la notion de civilisation n'est jamais définie rigoureusement, et la civilisation gréco-romaine joue trop visiblement un rôle de paradigme. Mais il faut surtout dire que la plupart des concepts clés de Toynbee, défi-réponse, mimèsis, retrait-retour, nemèsis de la créativité, breakdown, ont une signification essentiellement morale et s'appliquent trop facilement aux cas les plus divers pour avoir une valeur heuristique. L'utilisation journalistique qui en a souvent été faite est révélatrice des séductions, mais aussi des limites de cette « philosophie de l'histoire ».

Critiques

Certains critiques reprochent à Toynbee l'importance qu'il attribue à la religion par rapport aux autres aspects de la vie lorsqu'il brosse le portrait des grandes civilisations. À cet égard, le débat rejoint celui, plus actuel, sur la théorie de Samuel Huntington sur le "choc des civilisations".

L'approche idéologique de Toynbee a été critiquée par Pieter Geyl : « les spéculations métaphysiques sont érigées au rang d'histoire ». Toynbee engagea un dialogue public publié en 1949 (et réédité en 1968) : L'Empreinte du passé : pouvons nous la déterminer ?.

Karl Popper dans Misère de l'historicisme (1944) dénonce la vision historiciste, la méthode "scientiste" que Toynbee utilise dans A Study of History.

Raymond Aron3Gilles Deleuze4, entre autres, furent de ses lecteurs attentifs.

 

Arnold Joseph Toynbee, né le 14 avril 1889 et mort le 22 octobre 1975, est un historien britannique.

Son analyse en douze volumes de l'essor et de la chute des civilisations, Étude de l'histoire (A Study of History), parue entre 1934 et 1961, est une synthèse de l'histoire mondiale, une « métahistoire » basée sur les rythmes universels de la croissance, de l'épanouissement et du déclin.